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Qu'est-ce que le Baromètre des villes cyclables ?
Le Baromètre des villes cyclables s’inspire de l’enquête Fahrradklima-Test initiée
en 1988 par la fédération allemande du vélo : l’ADFC. Il prend la forme d'un questionnaire de
satisfaction et mesure le ressenti des usagers sur plusieurs critères de leur environnement
cyclable.
Cette enquête participe ainsi d’une véritable campagne pour attirer l’attention sur les
conditions de déplacement à vélo et créer un débat autour de cette question.
Les résultats sont un puissant outil politique afin de promouvoir les communes les plus engagées en
faveur du vélo et inciter les autres à suivre l’exemple. Le Baromètre se décline ainsi aux niveaux
national et local et constitue depuis 4 ans un outil efficace pour négocier des améliorations
avec les communes.
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Quand a lieu l’édition 2021 du Baromètre des villes cyclables ?
L’enquête était ouverte sur ce site
du 4 septembre au 30 novembre 2021, au cours
de laquelle elle a récolté plus de 275 000 réponses.
Les résultats sont publiés depuis le 10 février 2022 :
https://barometre.parlons-velo.fr/2021
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Était-il possible de répondre au Baromètre pour plusieurs communes ?
Oui. Il était possible de répondre au Baromètre pour toutes les communes
dans lesquelles vous circulez à vélo.
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Était-il possible de répondre en tant que non-cycliste ?
Oui.Votre avis en tant que personne n’utilisant pas le vélo pour vous déplacer nous
intéresse. Des questions spécifiques ont été proposées pour comprendre vos freins à l’usage du vélo.
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Quelle est la méthodologie du Baromètre des villes cyclables ?
Cette enquête s’adresse à tout le monde : cyclistes débutant·es ou confirmé·es et personnes
souhaitant le devenir. Elle comporte une série d’une trentaine de questions classées en cinq
catégories : ressenti général, sécurité, confort, importance du vélo, stationnement.
Les questions relatives à des repérages géographiques sont équipées d'un module cartographique, vous
permettant ainsi de relever plus précisément les points les plus dangereux de la commune
évaluée.
Pour chacune des questions, une réponse entre 1 (le plus mauvais) et 6 (le meilleur) est
attendue. Une synthèse de ces notes est ensuite faite pour déterminer un “climat cyclable”,
présentant le ressenti moyen des cyclistes sur la commune comme sur chacun des aspects du système
vélo exploré.
Les réponses aux questionnaires ne sont pas limitées aux seul·es habitant·es de la commune, puisque
l’enquête est ouverte à toutes celles et ceux qui y circulent régulièrement.
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Y a-t-il eu des nouveautés lors de l’édition 2021 par rapport aux précédentes
éditions ?
Oui. Pour l’édition 2021, plusieurs améliorations ont vu le jour.
1. Dans plusieurs centaines de communes, des questions spécifiques au territoire ont été travaillées
par une association membre de la FUB, en lien souvent avec les collectivités concernées.
2. L’outil cartographique évolue et permet de déterminer, en plus des points dangereux, les endroits
où la situation s’est le plus améliorée et les endroits où le besoin en stationnement est le plus
fort.
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Quel est l'objectif du Baromètre des villes cyclables ?
L'objectif du Baromètre est de recueillir une expertise d’usage. Il permet aussi de mesurer l’écart
entre les attentes et la réalité constatée sur le terrain, permettant ainsi aux
collectivités qui s’en emparent d’impulser une dynamique en faveur du vélo.
Il appuie et complète le discours des associations locales en apportant le point de vue d’un plus
grand nombre de personnes.
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Comment figurer dans le classement du Baromètre des villes cyclables ?
Pour figurer dans le palmarès du Baromètre, une commune doit comptabiliser un
minimum de 50 réponses de cyclistes.
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Le Baromètre peut-il être sujet à la triche ?
Comme toutes les enquêtes de satisfaction, le Baromètre peut être soumis à des
influences diverses. L’équipe de la FUB en charge de l’élaboration du Baromètre met toutefois tout
en œuvre pour éviter les tentatives de “bourrage d’urnes” ou autres manipulations, en croisant
divers paramètres pour débusquer les réponses multiples ou insincères.
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Peut-on obtenir une note à l’échelle intercommunale ?
Non.De nombreuses compétences liées au système vélo sont aujourd’hui exercées par
l’intercommunalité (ex. : communauté de commune, métropoles, agglomération). Toutefois, le choix a
été fait de garder le Baromètre à une échelle communale, pour plusieurs raisons :
1. La commune reste l’échelon perceptible pour la plupart des Françaises et des Français, et le plus
pertinent médiatiquement et politiquement ;
2. L’enquête ne pose des questions que sur le périmètre communal. Il serait donc délicat
d’interpréter à une échelle intercommunale des questions portant par exemple sur les efforts de la
commune en matière de promotion du vélo ;
3. L’obtention d’une note synthétique à l’échelle d’une intercommunalité n’aurait que peu de sens
puisqu’elle reviendrait à lisser, sur un périmètre vaste, des communes aux situations parfois très
diverses. Toutes les intercommunalités se retrouveraient alors dans un “ventre mou”, les différences
ne seraient alors que peu significatives ;
4. La réalisation d’un indicateur synthétique n’aurait que peu de sens statistique : au sein d’une
métropole, la ville-centre est sur-représentée parmi les réponses et cela fausserait les résultats ;
alors qu’à l’inverse de nombreuses communes périphériques n’auraient pas assez de réponses pour que
les résultats soient significatifs.
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Un Baromètre spécifique aux zones rurales peut-il être élaboré ?
Non. Plusieurs zones rurales sont déjà représentées dans le Baromètre, mais il s’agit en
général de centre-bourgs ou de villes moyennes. Pour la plupart des petites communes, avec quelques
centaines d’habitants seulement, il est quasiment impossible d’atteindre le seuil des 50 réponses.
Il faut néanmoins garder en tête que le Baromètre ne peut pas tout, et que, pour un petit village,
un rapide tour des quelques rues permet d’évaluer efficacement le niveau de dangerosité et les
aménagements à réaliser.